Au XIXème siècle, le site fut marqué par l'endiguement de la pointe faisant disparaitre certains môles et ponts. Au XXème siècle, la cloche des dockers sonnait l'appel...

Durant la Seconde guerre mondiale, le hangar «41-42-43» connu pour ses activités de stockage de marchandises, a été en partiellement détruit.

Et aujourd’hui, ces quartiers Sud situés entre le bassin Vauban et le bassin Bellot symbolisent l’identité d’une nouvelle forme du développement économique de la ville.

La volumétrie préexistante et notamment sa structure métallique est préservée. Le nouveau découpage, se situe au niveau de la structure d’après-guerre. Cette intervention libère certains espaces, pour faciliter les accès, notamment celle des positions centrales du site.

Ce travail de redéfinition de la structure, de ses pleins et vides permet une nouvelle échelle, révèle des épaisseurs des deux travées dont les portiques et leurs massifs en béton en pieds qui sont conservés. Ces percées accentuent aussi une perméabilité visuelle qui ouvre sur le port.Les accès notamment piétonniers, au niveau des bassins et les flux sont recomposés pour rendre plus lisible et accessible l’organisation des espaces et des activités.

Une nouvelle trame paysagère est définie pour révéler l’architecture industrielle et maritime de la Pointe l’Escaut. Le traitement paysager (végétal et minéral) permet d’ouvrir sur le paysage environnant pour connecter visuellement le port industriel à la ville. Cette harmonisation tisse des liens avec le jardin fluvial qui se trouve sur l’autre rive.