C’est fini. Le green field a vécu, vive le brown field ! Toutes les missions d’urbanisme qui nous ont été confiées ces deux dernières années ne conquièrent plus d’espaces agricoles ou naturels : elles retravaillent d’abord la ville sur elle-même, quitte à lui adjoindre une lisière qui clôt le territoire urbanisé, et installe un rapport précis et positif entre confins de la ville et campagne. 
Outre Bagneux, où nous reconfigurons le quartier des Musiciens, à proximité de la station Lucie Aubrac, nouveau terminus de la ligne 4, il  en est ainsi à Caen-la-Mer, sur le quartier Koenig, et – commande récente - à Sénart, sur le fameux Carré éponyme : le grand tracé d’allées plantées installé il y a trente ans par François Tirot sur le plateau permettra d’ancrer dans ce grand territoire aux horizons ruraux, une centralité intensifiée sur le Carré – une centralité évidemment bas carbone, et se nourrissant de la transition commerciale qu’entreprennent tous les exploitants de grandes surfaces.
Les espaces centraux des métropoles, pendant ce temps, se renouvellent profondément : à Montpellier, où nous avons livré il y a quelques années le quartier neuf des Grisettes, c’est sur le quartier d’activités de Restanque, développé à un jet de pierre de la gare Saint-Roch dans les années 60-70 que nous travaillons. Ce quartier accueillera 7.000 logements, moyennant réorganisation de son activité économique en rez-de-chaussée des immeubles, et déploiement d’un paysage généreux et rafraîchissant. 
Et à la Défense, c’est avec Franck Boutté Consultants que, sur le quartier Michelet, notre plan-guide organise le renouvellement de la dalle, et travaille sa liaison à Puteaux au travers d’un boulevard circulaire reconfiguré. Ce plan-guide nourrit deux des sites de l’ambitieux appel à projets « Empreinte », par lequel la Défense met en œuvre son agenda post carbone. L’urbanisme négocié est bien évidemment la base de conduite des projets, avec sur la mutation des bureaux le levier du décret tertiaire, et de la demande RES des occupants anticipée par les investisseurs - autant d’opportunités pour faire naître des projets durables, et de les faire contribuer par des socles actifs, par des dispositifs végétaux, par le circuit de l’eau, au système urbain dans lequel ils s’inscrivent.

C'est en 2019 que nous avions été déclarés lauréats avec Linkcity du site Ardoines. Sujet phare : un bâtiment tertiaire de 30.000 m² sur le parvis de la gare de la ligne 15. Le voici esquissé, avec une programmation mixte (bureaux, coworking, commerces, hôtel, amphithéâtre, etc.). Une architecture en bois, bien sûr, autour de deux jardins bioclimatiques offrira le plus grand confort aux usagers, aussi bien en été qu'en hiver.

Une grande nouvelle : Orléans Métropole a été convaincu par notre proposition de requalification des Mails Historiques. De la Loire à la Loire, l'art de la promenade reprendra possession du tracé des anciennes murailles reliant la constellation des hauts lieux de la métropole Orléanaise et installant durablement les mobilités douces, en commun et peu carbonées. Inscrite dans l’héritage historique d’Orléans, cette nouvelle centralité tisse le lien entre les anciens faubourgs et le centre de la ville.

C'est avec Joël Andrianomearisoa et sur le thème du ré-ensauvagement que nous avons remporté un projet de rénovation de la station de métro Gratte-Ciel à Villeurbanne. L'artiste installe dans les ouvertures du voile central une évocation verbale de la nature. Nous l'accompagnons sur les parois latérales d'une douce vitrophanie de sous-bois.  

Depuis le 29 mars dernier, le guide méthodologique de La Rue Commune est en ligne, à disposition de tous et plus particulièrement des acteurs publics de l’aménagement. En un peu plus de 300 pages, il offre une introduction à la notion de résilience urbaine, décrit les objectifs et les principes de la démarche de transformation des rues - moins de voitures, plus d'arbres ! - et propose une méthode permettant d’établir un diagnostic des vulnérabilités et potentiels de la rue, puis de passer à l’action pour réorganiser l’espace public, encourager l’expérimentation de nouveaux usages de la rue, rafraîchir les villes. 

Découvrez le guide

Le chantier du nouvel hôtel de Ville et d’Agglomération de la Roche sur Lyon a débuté à plein régime.

Derrière des façades très écrites - l'institution s'assume et s'affirme ! - l'agora bioclimatique articule sous sa verrière à structure bois à la Philibert de l'Orme les services aux habitants, la salle d’événements et l'amphithéâtre des conseils. Livraison de cette première phase, sous la direction de Céline Abergel, prévue au printemps 2025.

A Marcory, commune du Grand Abidjan, ambitieuse proposition de réaménagement de 18km de rues, avec végétalisation massive adaptée et diversifiée, mise en scène et sécurisation des circulations piétonnes et éclairage soigné et énergétiquement performant. 

AVP rendu pour le réaménagement de la RD7 sur 3 km, entre Suresnes et Saint-Cloud. Au programme, adjonction à cette voie intensément circulée d'une ample promenade piétons et cycles en bord de Seine, renaturation des berges du fleuve, et, en morceau de bravoure, transformation du quasi échangeur de la tête du Pont de Saint-Cloud en une véritable place : à l'orée du Domaine de Saint-Cloud et à l'ombre de ses platanes, elle dessine un parvis au Musée du Grand Siècle.

La Provence : ­Thomas Liabot - « Il faut réenchanter les villes par la rue » - La Provence, 28 avril 2023

Libération : ­Olivier Monod - « Contre le changement climatique, réinventer les villes à hauteur d'enfant » - Libération, 12 mai 2023

Batiweb : ­Sipane Hoh - « Le ZAN, un bon outil pour limiter l’artificialisation des sols » - Batiweb, 15 mai 2023

contact presse
Lisa RENZI
lisa.renzi@richezassocies.com